Donner des limites aux jeunes enfants

Comment donner des limites aux jeunes enfants ?

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éducation psychologie Quotidien Il est dans la nature des enfants de tester nos limites. Cela leur permet de voir jusqu'où nous leur permettons de découvrir le monde. Mais au quotidien, quand faut-il affirmer les limites et punir ? Comment ? Et quelles punitions ?

Tout se joue avant 2 ans.

Pour autant que cela semble bizarre, mettre des limites commence dès 6 mois jusqu'à 20 mois.
Les parents doivent démontrer que certaines choses se font, d'autres non, pour la sécurité de l'enfant: regarder d'un œil noir la bêtise, avoir un ton grave lors d'une désobéissance, sont autant d'actes nécessaires très tôt. Les parents, à ces moments, se posent comme les garants de la sécurité de l'enfant.

L'enfant roi est révolu !

Il faut donner du sens à l'interdit ou a la punition en fonction de l'âge de l'enfant.
Un bébé de 6 mois ne peut pas comprendre que de jouer avec des objets coupants est dangereux mais il faut lui interdire avec un ton ferme.
Un enfant de 2 ans, par contre, est tout à fait capable d'entendre que de dormir dans son lit est important et qu’il ne faut pas envahir la chambre des parents, la nuit. Il suffit de le rassurer et de faire du moment du dodo un moment de séparation tranquille.
Quant à la petite fille de 7 ans, elle doit comprendre qu’il faut ranger sa chambre après avoir joué, apprendre qu'il y a un temps pour tout.

Pourquoi éviter la fessée ?

- C'est un coup physique sur l'enfant et c'est condamnable.
- Le parent se montre faible et non en contrôle.
- Cela démontre que la violence est la seule réponse au conflit.
- C'est humiliant pour l'enfant dont l'estime de soi ne doit pas se construire sur cet affect.
- C'est inefficace car le seul sentiment que ressent l'enfant est la peur et il ne fait pas appel, ni à son intelligence, ni à sa compréhension de la situation.
- Si vous cédez néanmoins à la féssée, il est important de mettre des mots pour dire a votre enfant qu'il vous a poussé a bout mais que vous ne vouliez pas en arriver là.

Soyez justes.

L'éducation consiste à responsabiliser et à rendre l'enfant autonome, à chaque étape de son développement. A vous, donc, d'être capable d'assumer votre punition et de la faire appliquer.

Quand arrivent la colère, le refus affronté, le caprice.. que faire? Il faut prendre de la distance : il est bon d'envoyer son enfant dans sa chambre, le temps pour vous de réfléchir. Que vient il de se passer ? A vous de trouver comment faire en sorte que la sanction soit compréhensible pour l'enfant, plutôt qu'une humiliation.

A propos de l'auteur

Martine Valton-Jouffroy

Coach psychothérapeute, diplômée du Centre d’intervention gestaltiste de Montréal.

Très jeune, j'ai identifié dans ma famille des dysfonctionnements, des non-dits, des ratés de l'éducation, des souffrances aussi, dont personne ne parle et qui sautent de génération en génération... . et puis, j'ai eu une maîtrise en communication, en 1980 et me suis donc formée à l'écoute active, l'empathie, la reconstitution des faits. J'ai eu une carrière internationale dans ce domaine pendant 15 ans.
En 1995, j'ai entamé une psychothérapie et des études en psychothérapie en France et au Canada. J'ai eu mon diplôme de psychothérapeute gestaltiste en 2000 et depuis j'ai accompagné des familles à grandir ensemble. Cela veut dire, pour elles, retrouver des relations harmonieuses, repérer, dans chaque individu qui compose la famille, les talents et ressources qui, pour de multiples raisons, sont cachées ou mal exploitées. Il s'agit, enfin, d'instaurer un climat de respect et de confiance. Le lien très privilégié parent- enfant est source de bonheur, mais parfois aussi de douleur. Il s'agit de le repérer et de le réparer.
Depuis un an, je donne des consultations par Skype et par téléphone. Les 15 premières minutes sont gratuites. Je suis aussi référencée sur Psychologies.com a la rubrique coach par téléphone.

Pour plus d'informations visitez www.martinevaltonjouffroy.com