Votre enfant et ses jeux électroniques, quelles limites ?
jeux vidéos console de jeux psychologie
Très jeunes, nos enfants sont sollicités par les écrans: Internet, la télé, le portable avec ses jeux, les consoles,... Faut-il s'en inquiéter ? Sommes nous des parents ringards quand on dit "ça suffit!" ? Ou au contraire, devons nous les laisser s'imprégner de leur nouveau jeu jusqu'à s'endormir ? Que faire de toutes ces mises en garde contre ces jeux si appréciés de nos enfants, parfois violents et sanguinaires ? Comment adapter notre rôle de parents dans cette orgie électronique où nos rejetons ne semblent jamais être lassés ? Quelques conseils pour faire le tri.
Il existe différents types de jeux qui n'ont pas tous les conséquences pour vos enfants.
Il existe bien sûr des jeux qui éveillent la réflexion, l'attention, la créativité et la mémoire, et avec lesquels nous pouvons laisser nos enfants développer leur QI non verbal. Cela leur donne la possibilité d'appréhender les représentations de l'espace, de manipuler des symboles, de faire plusieurs choses en même temps, de réfléchir à des solutions différentes. Néanmoins, il faut savoir doser et c'est a nous les parents d’imposer la durée, sachant qu'une heure de cette activité est largement suffisante.
Jusqu'à l'âge de 8 ans, vous pouvez offrir des jeux d'aventure et éducatif pour élargir sa façon de penser.
Ces jeux là font appel à la réflexion, à la façon logique et intuitive de penser les choses. Il s’agit de résoudre des énigmes, tester des hypothèses avec de la rapidité. Avec ces jeux là, on marque des points mais ils ont tendance à rendre l'enfant très dépendant de son jeu.
Les décharges d'adrénaline que son cerveau reçoit à chaque fois qu'il gagne le mettent quasiment en situation de manque quand le jeu s’arrête et engendre une forme de dépendance !
Jusqu'à 11 ans les enfants arrivent à s'auto limiter car la fatigue leur montre le chemin de leur lit. Mais au delà, ça se gâte et nous avons, nous les parents, un rôle de censeur à jouer pour envoyer nos chérubins dormir. A vous d’imposer les limites ou de proposer des activités en dehors de la maison. Parlez en avec lui , évoquez l'équilibre du corps, l’importance de l’air frais et d'échanges en famille ou avec les amis.
Football, courses de voitures, golf, basket, pilotage d’avions ou de navettes spatiales sont très appréciés par nos enfants. Ces jeux amènent les mêmes bénéfices que les jeux éducatifs et de stratégie. Certains parents se réjouissent d’ailleurs de voir leurs enfants délaisser la télé pour s’adonner à des occupations plus actives !
Ce sont les Mario et autres jeux de plateformes bien connus des enfants, mais aussi d'autres plus violents où il est ouvertement question de tuer, et souvent le plus grand nombre possible d'ennemis avec toutes armes. Si Mario et ses sauts sont inoffensifs, d'autres sont clairement sanguinaires pour ne pas dire sanguinolents. Il s'agit donc d'abord d'être vigilant sur les limites d'âges figurant sur les boites de jeux. Ensuite, à nous les parents d'observer les répercussions de ces jeux sur nos enfants. Est il plus nerveux? Difficile? Dites non!
Mais si son jeu le passionne et qu'il vous montre ses dernières prouesses pour sauter les obstacles, écoutez le, même si vous ne comprenez rien. C'est son monde à lui, à respecter.
A partir d’un CD-Rom, on se connecte à Internet pour se retrouver dans un monde virtuel dont l’enfant est le héros de l’histoire avec une mission a réussir. Mankind est un modèle du genre.
Pour certains enfants qui ont du mal à communiquer, les jeux de rôle peuvent engendrer des difficultés où l'enfant confond la réalité virtuelle et sa réalité tout court, ce qui peut s’avérer dangereux.
Essayez ces jeux avec vos enfants, qu’ils soient l'occasion d'échanger votre ressenti et le sien et de lui rappeler que ce n'est qu'un jeu.
Électroniques, vidéos ou classiques, les jeux font partie de l'éducation de vos enfants. Ils sont, pour certains intéressants, ludiques ou pédagogiques, mais certains sont à éviter. Quelles que soient les limites et les choix que vous imposez, le principal est de garder le contact avec votre enfant pour connaître son monde et ne pas le laisser seul, face a ces nouveaux espaces qui peuvent le déstabiliser.
Alors informez-vous, parlez-en avec l’enfant et prenez votre rôle de parent protecteur a cœur.
Plus d'infos :
» L'enfant au risque du virtuel, par Serge Tisseron, Michel Stora, Sylvain Missonier, Editions Dunod
» Lâche un peu ton ordinateur par Béatrice Copper Royer et Catherine Firmin-Didot, Éditions Albin Michel
Coach psychothérapeute, diplômée du Centre d’intervention gestaltiste de Montréal.
Il existe différents types de jeux qui n'ont pas tous les conséquences pour vos enfants.
Les jeux éducatifs
Il existe bien sûr des jeux qui éveillent la réflexion, l'attention, la créativité et la mémoire, et avec lesquels nous pouvons laisser nos enfants développer leur QI non verbal. Cela leur donne la possibilité d'appréhender les représentations de l'espace, de manipuler des symboles, de faire plusieurs choses en même temps, de réfléchir à des solutions différentes. Néanmoins, il faut savoir doser et c'est a nous les parents d’imposer la durée, sachant qu'une heure de cette activité est largement suffisante.
Jusqu'à l'âge de 8 ans, vous pouvez offrir des jeux d'aventure et éducatif pour élargir sa façon de penser.
Les jeux de stratégie
Ces jeux là font appel à la réflexion, à la façon logique et intuitive de penser les choses. Il s’agit de résoudre des énigmes, tester des hypothèses avec de la rapidité. Avec ces jeux là, on marque des points mais ils ont tendance à rendre l'enfant très dépendant de son jeu.
Les décharges d'adrénaline que son cerveau reçoit à chaque fois qu'il gagne le mettent quasiment en situation de manque quand le jeu s’arrête et engendre une forme de dépendance !
Jusqu'à 11 ans les enfants arrivent à s'auto limiter car la fatigue leur montre le chemin de leur lit. Mais au delà, ça se gâte et nous avons, nous les parents, un rôle de censeur à jouer pour envoyer nos chérubins dormir. A vous d’imposer les limites ou de proposer des activités en dehors de la maison. Parlez en avec lui , évoquez l'équilibre du corps, l’importance de l’air frais et d'échanges en famille ou avec les amis.
Les jeux de simulation
Football, courses de voitures, golf, basket, pilotage d’avions ou de navettes spatiales sont très appréciés par nos enfants. Ces jeux amènent les mêmes bénéfices que les jeux éducatifs et de stratégie. Certains parents se réjouissent d’ailleurs de voir leurs enfants délaisser la télé pour s’adonner à des occupations plus actives !
Les jeux d'action et de plateformes
Ce sont les Mario et autres jeux de plateformes bien connus des enfants, mais aussi d'autres plus violents où il est ouvertement question de tuer, et souvent le plus grand nombre possible d'ennemis avec toutes armes. Si Mario et ses sauts sont inoffensifs, d'autres sont clairement sanguinaires pour ne pas dire sanguinolents. Il s'agit donc d'abord d'être vigilant sur les limites d'âges figurant sur les boites de jeux. Ensuite, à nous les parents d'observer les répercussions de ces jeux sur nos enfants. Est il plus nerveux? Difficile? Dites non!
Mais si son jeu le passionne et qu'il vous montre ses dernières prouesses pour sauter les obstacles, écoutez le, même si vous ne comprenez rien. C'est son monde à lui, à respecter.
Jeux de rôles
A partir d’un CD-Rom, on se connecte à Internet pour se retrouver dans un monde virtuel dont l’enfant est le héros de l’histoire avec une mission a réussir. Mankind est un modèle du genre.
Pour certains enfants qui ont du mal à communiquer, les jeux de rôle peuvent engendrer des difficultés où l'enfant confond la réalité virtuelle et sa réalité tout court, ce qui peut s’avérer dangereux.
Essayez ces jeux avec vos enfants, qu’ils soient l'occasion d'échanger votre ressenti et le sien et de lui rappeler que ce n'est qu'un jeu.
En conclusion
Électroniques, vidéos ou classiques, les jeux font partie de l'éducation de vos enfants. Ils sont, pour certains intéressants, ludiques ou pédagogiques, mais certains sont à éviter. Quelles que soient les limites et les choix que vous imposez, le principal est de garder le contact avec votre enfant pour connaître son monde et ne pas le laisser seul, face a ces nouveaux espaces qui peuvent le déstabiliser.
Alors informez-vous, parlez-en avec l’enfant et prenez votre rôle de parent protecteur a cœur.
Plus d'infos :
» L'enfant au risque du virtuel, par Serge Tisseron, Michel Stora, Sylvain Missonier, Editions Dunod
» Lâche un peu ton ordinateur par Béatrice Copper Royer et Catherine Firmin-Didot, Éditions Albin Michel
A propos de l'auteur
Martine Valton-Jouffroy
Coach psychothérapeute, diplômée du Centre d’intervention gestaltiste de Montréal.
Très jeune, j'ai identifié dans ma famille des dysfonctionnements, des non-dits, des ratés de l'éducation, des souffrances aussi, dont personne ne parle et qui sautent de génération en génération... . et puis, j'ai eu une maîtrise en communication, en 1980 et me suis donc formée à l'écoute active, l'empathie, la reconstitution des faits. J'ai eu une carrière internationale dans ce domaine pendant 15 ans.
En 1995, j'ai entamé une psychothérapie et des études en psychothérapie en France et au Canada. J'ai eu mon diplôme de psychothérapeute gestaltiste en 2000 et depuis j'ai accompagné des familles à grandir ensemble. Cela veut dire, pour elles, retrouver des relations harmonieuses, repérer, dans chaque individu qui compose la famille, les talents et ressources qui, pour de multiples raisons, sont cachées ou mal exploitées. Il s'agit, enfin, d'instaurer un climat de respect et de confiance. Le lien très privilégié parent- enfant est source de bonheur, mais parfois aussi de douleur. Il s'agit de le repérer et de le réparer.
Depuis un an, je donne des consultations par Skype et par téléphone. Les 15 premières minutes sont gratuites. Je suis aussi référencée sur Psychologies.com a la rubrique coach par téléphone.
Pour plus d'informations visitez www.martinevaltonjouffroy.com
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