Quel sport choisir pour les 3-6 ans ?
sport loisirs apprentissage
En cette période de rentrée, choisir un sport pour son jeune enfant n’est pas toujours évident. A quel âge peut-il commencer ? Quelle activité physique est la plus adaptée ? Peut-il démarrer rapidement la compétition ? Les questions fourmillent mais les bonnes réponses, malheureusement, un peu moins…
C’est donc le bon moment pour en savoir un peu plus.
A 3 ans, choisir un sport pour son enfant reste encore prématuré. Son corps ne lui permet pas de supporter sans risque, de réels efforts physiques comme réaliser des performances ou muscler son corps. Pour ses débuts, il vaut donc mieux privilégier une initiation sportive qui développera son habileté motrice. Ensuite, à partir de 5 ans, l’enfant devient plus audacieux et autonome. Il aime la difficulté physique et peut commencer à passer au sport collectif ou au sport avec des règles établies. Il apprend ainsi les premiers rudiments de la socialisation en se confrontant aux règles du jeu mais également en respectant ses propres partenaires de jeu. A 6 ans, on considère alors que l’enfant est capable de pratiquer un grand nombre de sports.
Il est inutile de pousser son enfant à la performance, au dépassement de
soi-même. A cet âge-là, la notion de plaisir doit être la seule voie suivie. Plongé prématurément dans la compétition, l’enfant risque, en effet, de très mal supporter ses éventuels échecs. Il peut même développer un véritable rejet pour tout ce qui ressemble à une activité physique ! Mais ce n’est pas tout. Il convient également de savoir qu’un entraînement intensif peut provoquer des conséquences physiques et psychologiques irréversibles chez l’enfant, notamment sur la croissance. L’aspect ludique, sur de courtes durées, doit donc rester la priorité.
Pratiquer une seule activité n’est pas toujours la solution la plus appropriée pour notre progéniture. En effet, à cet âge-là, l’enfant a besoin de lancer une balle, de faire du tricycle, de taper dans un ballon…Tout est prétexte à multiplier les expériences pour explorer sa psychomotricité et découvrir peu à peu son corps. A un âge où tout n’est que mouvement et changement, la spécialisation peut donc vite s’avérer ennuyeuse et émousser sa motivation.
S’initier à plusieurs sports présente donc plus d’intérêt pour l’épanouissement de l’enfant. Cette polyvalence nourrit son besoin de découvrir et de faire bouger toutes les parties de son corps. Elle lui permet également d’enrichir son apprentissage intellectuel et corporel grâce à la diversité des expériences pratiquées. Vers 6 ans, l’enfant pourra ainsi choisir sa discipline de prédilection et continuer son parcours sportif dans un club traditionnel.
Entre 3 et 6 ans, le choix du 1er sport est souvent fait par les parents. Mais passé cette période, il est souhaitable que ce soit l’enfant qui exprime ses préférences. Il pourra alors choisir le sport qu’il souhaite poursuivre. S’il n’est pas encore fixé, ce n’est pas très grave. Laissez-le expérimenter d’autres disciplines !
Journaliste sportif et entraîneur de tennis breveté d’état et signataire des articles pour Energy Academy.
En cette période de rentrée, choisir un sport pour son jeune enfant n’est pas toujours évident. A quel âge peut-il commencer ? Quelle activité physique est la plus adaptée ? Peut-il démarrer rapidement la compétition ? Les questions fourmillent mais les bonnes réponses, malheureusement, un peu moins…
C’est donc le bon moment pour en savoir un peu plus.
Bien se (s)porter !
A 3 ans, choisir un sport pour son enfant reste encore prématuré. Son corps ne lui permet pas de supporter sans risque, de réels efforts physiques comme réaliser des performances ou muscler son corps. Pour ses débuts, il vaut donc mieux privilégier une initiation sportive qui développera son habileté motrice. Ensuite, à partir de 5 ans, l’enfant devient plus audacieux et autonome. Il aime la difficulté physique et peut commencer à passer au sport collectif ou au sport avec des règles établies. Il apprend ainsi les premiers rudiments de la socialisation en se confrontant aux règles du jeu mais également en respectant ses propres partenaires de jeu. A 6 ans, on considère alors que l’enfant est capable de pratiquer un grand nombre de sports.
Le plaisir avant tout
Il est inutile de pousser son enfant à la performance, au dépassement de
soi-même. A cet âge-là, la notion de plaisir doit être la seule voie suivie. Plongé prématurément dans la compétition, l’enfant risque, en effet, de très mal supporter ses éventuels échecs. Il peut même développer un véritable rejet pour tout ce qui ressemble à une activité physique ! Mais ce n’est pas tout. Il convient également de savoir qu’un entraînement intensif peut provoquer des conséquences physiques et psychologiques irréversibles chez l’enfant, notamment sur la croissance. L’aspect ludique, sur de courtes durées, doit donc rester la priorité.
Ne pas se spécialiser trop tôt
Pratiquer une seule activité n’est pas toujours la solution la plus appropriée pour notre progéniture. En effet, à cet âge-là, l’enfant a besoin de lancer une balle, de faire du tricycle, de taper dans un ballon…Tout est prétexte à multiplier les expériences pour explorer sa psychomotricité et découvrir peu à peu son corps. A un âge où tout n’est que mouvement et changement, la spécialisation peut donc vite s’avérer ennuyeuse et émousser sa motivation.
Goûter plusieurs sports
S’initier à plusieurs sports présente donc plus d’intérêt pour l’épanouissement de l’enfant. Cette polyvalence nourrit son besoin de découvrir et de faire bouger toutes les parties de son corps. Elle lui permet également d’enrichir son apprentissage intellectuel et corporel grâce à la diversité des expériences pratiquées. Vers 6 ans, l’enfant pourra ainsi choisir sa discipline de prédilection et continuer son parcours sportif dans un club traditionnel.
Entre 3 et 6 ans, le choix du 1er sport est souvent fait par les parents. Mais passé cette période, il est souhaitable que ce soit l’enfant qui exprime ses préférences. Il pourra alors choisir le sport qu’il souhaite poursuivre. S’il n’est pas encore fixé, ce n’est pas très grave. Laissez-le expérimenter d’autres disciplines !
A propos de l'auteur
Laurent Chiambretto
Journaliste sportif et entraîneur de tennis breveté d’état et signataire des articles pour Energy Academy.
Une pratique d’enseignement d’une quinzaine d’années a conduit Laurent Chiambretto à transmettre son expertise à Paris en qualité d’entraîneur de tennis et organisateur de séjours sportifs. Il s’est aussi particulièrement intéressé au fonctionnement et à l’organisation du tennis à l’étranger ce qui l’a amené, il y a quelques années, à réaliser un tour du monde pédagogique pour découvrir comment s’enseignait et se pratiquait son sport aux 4 coins du globe. Depuis son retour en France, il est l’auteur de nombreux articles et chroniques dans des revues francophones réputées.
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